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"Il demeure à souligner que toute consommation d'aliments froids ou trop frais demande à l'organisme un effort important pour « cuire » et « réchauffer » ces aliments. Cet effort ne peut s'effectuer qu'au détriment de l'énergie vitale (Qi) sinon du principe essentiel (Jing). Une consommation permanente d'aliments froids ou très frais est donc générateur de fatigue et d'épuisement des ressources vitales qui pourraient être mieux utilisées.

Les diverses modes ou tendances qui consistent à consommer de plus en plus d'aliments de nature fraîche, crus et servis froids, sinon glacés ne peuvent être que préjudiciable à la santé et à la vitalité. Si, de plus, ces aliments ont subi une congélation, susceptible de modifier leur nature profonde, on assiste à une alimentation totalement déséquilibrée. Dans cette hypothèse, le corps est obligé de fournir un effort tel pour rééquilibrer le processus digestif qu'il finit par ne plus s'occuper d'autre chose. C'est purement et simplement la porte ouverte à la dégénérescence de l'organisme qui n'oppose plus aucune résistance à l'agression.

A la même enseigne, le cru demeure une source de vitalité à la seule condition que sa consommation ne devienne pas permanente et ne concerne pas uniquement des aliments frais ou froids..Il est souhaitable de compenser l'utilisation de cru par l'utilisation normale du cuit dans les tendances chaudes ou tièdes. La consommation de cru devrait s'accompagner nécessairement de boissons chaudes afin de faciliter le travail de l'estomac. Les boissons glacées ne peuvent qu'amplifier le travail digestif...Ce n'est que très récemment, par exemple, que la bière ou le cidre se consomment froids presque frappés...puisqu'ils étaient auparavant servis à la température de la cave, entre 12 et 14 °. Cette nouvelle habitude n'est pas sans contraintes car elle refroidit d'autant le bol alimentaire. Il en va de même pour le vin et particulièrement le blanc et le rosé qui sont toujours servis trop froids. Cru, frais, froid, humide ne sont tolérés par l'organisme que lorsque celui-ci est en bonne disposition et que l'énergie vitale (Qi) est forte. Si on ajoute le stress et la fatigue il ne faut pas s'étonner que le corps réagisse défavorablement...Dans ce cas, les vitamines « artificielles » ne seront pas mieux assimilées que les vitamines naturelles...Certains « régimes de santé » ne tenant pas compte de ce fait entraînent directement à la carence profonde et de l'énergie et des nutriments essentiels à la santé. " Georges Charles

  citation aussi :
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Première « règle » : il vaut mieux manger plutôt cuit que cru. Si on observe bien ce que consomment les chinois traditionnels – je ne parle pas de ce qu’il y a dans les restaurants chinois en Europe, car ils n’ont rien à voir ni avec la cuisine chinoise, ni avec la diététique chinoise. – si on observe donc ce qu’on mange réellement dans les familles en Chine, il n’y a pratiquement pas de cru, ou dans une proportion infime.

En général, quand on dit ça dans le milieu des « médecines naturelles », la première réaction est « Oui, mais si les aliments sont trop cuits, ça tue toutes les vitamines, donc les aliments sont vides, donc du coup, on va être malade ». Quelle vision triste de la vie…  C’est une vision, à mon avis, d’éprouvette, de scientifique. Si on calcule le nombre de vitamines d’un aliment cuit et cru dans une éprouvette, , en effet, il y a une différence. Mais ce qu’on a oublié c’est que l’être humain n’est pas une éprouvette et qu’entre l’aliment cru et l’individu, il y des transformations métaboliques. Et celles-ci sont beaucoup plus difficiles lorsque les aliments sont crus. De plus, l’aliment cru tend à engendrer des gaz intestinaux, des ballonnement, des selles molles, de la fatigue post-prandiale qui sont le signe d’une mauvaise digestion, donc d’une mauvaise production d’énergie. Pas besoin d’éprouvette ou de scientifique, il suffit d’observer… En fait plus on digère mal, plus on doit manger cuit. L’absorption des nutriments dans les aliments cuit (je ne dis pas trop cuit) est bien plus facile. Essayer de digérer du blé cru, du riz cru, du poireau cru, du poivron cru, des lentilles crues… Le cru demande au système digestif beaucoup plus de travail. Alors que si vous consommez un aliment qui est précuit, c’est-à-dire prédigéré, ça l’aide considérablement à finir cette cuisson pour le rendre liquide, afin d’absorber les nutriments.

De plus, l’assimilation des vitamines et des minéraux qui sont dans les aliments crus est peu performante, car le système digestif des occidentaux est faible, à la suite de nos multiples erreurs d’hygiène de vie.

Il ne faut pas voir l’alimentation  qu’en terme de composants nutritionnels. C’est une vision trop mécaniste du monde. C’est cette vision là qui fait qu’actuellement nous sommes dans une telle panade écologique et humaine. Il faudrait peut être revenir à quelque chose de plus réaliste, de plus vivant, de plus dynamique. On a oublié que l’être humain n’est pas une éprouvette.

2e règle : Il vaut mieux manger plutôt tiède ou chaud (je ne dis pas brûlant !) que froid. Il faut garder à l’esprit que les transformations alimentaires se font toujours dans un contexte de chaleur. En médecine chinoise, on dit que c’est le yang de la rate-estomac, aidé du yang des reins qui transforme les aliments. Qu’est-ce que le yang ici ? C’est la partie chaude et dynamique des organes qui permet, grâce à leur fonction, de transformer un aliment. C’est l’aspect chaud, actif, mobile. C’est ce qui permet les transformations digestives. Quand on mange plutôt tiède, on apporte de la chaleur qui favorise cette digestion. Cela fait partie des choses que les chinois ont observées : si on mange glacé et froid, on digère beaucoup moins bien que si on mange tiède." Philippe Sionneau dans un interview

"Ensuite, il y a d’autres principes fondamentaux. On considère par exemple que les liquides doivent être pris plutôt en fin de repas. Les liquides sont considérés, en général, comme de nature yin. La nature yin, ici, c’est, en simplifiant, le coté rafraîchissant et humidifiant. Par opposition au yang qui est plutôt échauffant et asséchant. Au départ la digestion a besoin de yang, pas de yin. Un excès de liquide en début de repas risque de noyer et de refroidir le feu digestif. Ce fameux yang de la rate, de l’estomac et des reins. Du liquide en début de repas défavorise la digestion. Alors que si on le prend en fin de repas, ça aide. Pourquoi ? Parce qu’on a déjà reçus tous les aliments solides et que les transformations « chaudes » ont commencé à dissoudre le bol alimentaire. En fin de repas, nous sommes prêt à recevoir  l’humidité nécessaire pour fabriquer la « soupe digestive » que l’on évoquait tout à l’heure. Quand on dit qu’il faut manger chaud, ça ne veut pas dire manger sec. Donc les liquides à la fin et en petite quantité aident aussi à bien digérer. Nous pouvons observer que traditionnellement les chinois finissent systématiquement le repas par de la soupe ! On ne conçoit pas, en Chine, de faire un vrai repas sans finir par une soupe. Elle peut être claire, ou un peu plus riche, peu importe, mais on finit par la soupe. Mais en revanche, on n’a pas bu avant. C’est une habitude saine qui favorise la digestion, donc l’assimilation, donc la santé."

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